Dans le cadre de notre formation de Master en Coopération Internationale et Aide Humanitaire, nous avons choisi comme sujet de mémoire « Analyse de la perception des jeunes de l’efficacité des programmes de développement en faveur des jeunes dans les milieux péri urbains, cas des zones péri urbain du Nord et Sud Kivu en RDC et de Bambari en RCA » Deux zones couvertes par des activités humanitaires et de développement de grande ampleur et donc superposables à d’autres contrées.
Dans les pays en voies de développement, les divers problèmes entravant le progrès créent des besoins justifiant les intervention d’urgence et de développement pilotées par les secteurs privé, public et non gouvernementale pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens. Malheureusement, il se fait remarquer que trop peu d’investissements sont orientés vers la jeunesse. D’où la question, comment développer ces pays si les jeunes, considérés comme acteurs clés de l’avenir, ne sont pas priorisés ?
C’est dans ce cadre que cette étude menée auprès de 450 jeunes de ces trois zones a permis de collecter les avis des jeunes sur leur propre appréciation afin de formuler un plaidoyer auprès des organisations, donateurs, décideurs publics et privés pour soutenir les projets visant les jeunes, voie efficace au décollage des pays en voie de développement.
Ce travail nous a permis de noter entre autre que Seuls 44% des jeunes de 15 à 25 ans sont élèves ou étudiants alors que cette tranche d’âge devait être propice aux études ; 52% des jeunes sont au chômage ou débrouillards (une autre forme de chômage). En outre, on a noté un niveau très faible de connaissance des jeunes sur les projets mis en œuvre, moins de 33 % seulement ont reconnu avoir déjà bénéficié directement ou indirectement d’un projet ; 74% d’entre eux estiment que la part des jeunes sur les projets mis en œuvre est soit inexistant ou insuffisant, 55% estiment insatisfaisantes les stratégies de mise en œuvre, etc.
Tous ces éléments démontrent les insuffisances de projets de développement vis-à-vis des jeunes qui nécessitent des actions correctrices. Les responsabilités sont à la fois partagées entre les jeunes, les structures qui pilotent les projets.
C’est pourquoi des recommandations ont été formulées aux jeunes, aux structures de mise en œuvre, aux décideurs et donateurs afin de conjuguer des efforts pour renverser cette situation afin de soutenir la jeune, espoir du développement futur.
6 réponses à “Perception des jeunes sur les projets de développement péri-urbain en RDC et RCA”
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Je connais la RCA, je connais le Sud-Kivu et e Nord-Kivu. La réflexion est fondée. Je propose que d’autres développent davantage l’aspect entreprenariat. On ne peut pas attendre que tous les jeunes soient engagés dans les projets de Développement. Aujourd’hui avec les financements disponibles on encourage plus les jeunes à développer leurs propres entreprises et créer des emplois. Les projets humanitaires seuls ne peuvent pas booster le Développement de ces deux pays. Exemple: http://unjournouveau.org/un-jour-nouveau-la-transformation-nee-dune-vision-partagee/
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Merci cher René pour votre commentaire, vous avez parfaitement raison. C’est dans ce sens qu’à travers ce travail, nous avons voulu attirer l’attention de tous ceux qui le peuvent, d’appuyer les jeunes à comprendre cette réalité.
Nous les encourageons aussi à être trop proactifs dans les actions qui peuvent les aider à entreprendre quelque chose afin d’améliorer leur avenir.Merci
Jacques
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Un changement de mentalité est un aspect primordial pour le développement des jeunes Centrafricains.Commencons par pousser ceux qui sont prêts mentalement et physiquement à créer des AGR(Activités Génératrices de revenus) pour être des modèles auprès des autres.
Je peux dire inséré l’entrepreneuriat à Ce projet humanitaire serai un atout pour booster les jeunes Centrafricains. Car l’entrepreneuriat est encore très méconnu dans le milieu jeune en RCA. -
Je reste convaincu que ce qui est plus important est le changement de mentalités de nos jeunes afin qu’ils puissent, à travers les opportunités de leurs milieux bâtir un meilleur avenir. Développer la culture de se développer via les aides et une culture destructive qui risque de garder non jeunes dans l’attentisme. Ils seront des victimes de la stacause et rester improductif. La nécessite d’éduquer nos jeunes en culture entrepreneuriale est la seule clé pour ouvrir la grande porte du changement. Si non penser aux aides pour se développer est une faiblesse qu’il faut absolument éliminer. Le changement par et pour nous-même est bien le tremplin du succès.
Leonard BIZIMANA
Expert en Entrepreneuriat
Bujumbura-Burundi -
je partage le meme point de vue que mes freres centrafricains.en RCA,la mojorité des jeunes exercent beaucoups plus dans le secteur d’AGR et ces derniers sont ignorants des notions d’entrepreneuriat et Education Financiére ce qui causent un frein à l’Autonomisation économique et financiére de ces jeunes.
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Pour que l’entrepreneuriat émerge durablement il faut des instrument politique et institutionnelle pour le soutenir. Ici je parle principalement du climat des affaires, les indices de »doing business » est très bas dans la plupart de nos pays subsahariens vu les tracasseries dont souffrent les jeunes entrepreneurs avant même de parler de l’absence des crédits réellement accessibles aux plus pauvres des pauvres que sont nos jeunes d’aujourd’hui. Par conséquent ils deviennent victimes de toute sorte de manipulation.
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